“Ce choix de la mouvance a tué carrément l’opposition”, Armand Gansè réagit à la candidature de Romuald Wadagni
Le député du Bloc Républicain, Armand Gansè, était l’invité de l’émission Zone Franche sur Canal 3 ce dimanche 7 septembre 2025. Interrogé sur la désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la mouvance pour la présidentielle de 2026, il a livré une réaction sans détour : pour lui, ce choix « consacre l’unité des partis de la majorité » et « met à mal l’opposition ».
Dès l’entame, le parlementaire a insisté sur la légitimité du processus. « Ce choix relève de la volonté des partis politiques (…) les grandes instances se sont réunies pour désigner en leur sein le candidat Romuald Wadagni », a-t-il déclaré, balayant l’idée d’une décision imposée par le seul chef de l’État.
Pour Armand Gansè, la candidature du ministre de l’Économie est « le choix de la compétence, de la jeunesse et de l’efficacité ». À ses yeux, le profil de Wadagni répond aux exigences de continuité : « Nous voulons un profil qui pourra continuer l’œuvre entamée par le président Patrice Talon. C’est cela qui a guidé la décision.
Soucieux de dissiper toute polémique interne, le député assure que la désignation s’est faite dans la cohésion. « Ce choix a été adopté par acclamation (…) quelqu’un qui est frustré ne peut pas applaudir », a-t-il soutenu, minimisant les ambitions contrariées d’autres personnalités de la mouvance.
« L’opposition n’a plus de marge »
Il ajoute que la dynamique de rassemblement dépasse même le cercle de la majorité présidentielle. « Le président Ousmane Batoko a fait sa sortie pour accepter le choix. Le vice-président Basile Ahossi a accepté le choix. (…) Même mon jeune frère ArmandnGansè a adoubé la candidature de Romuald Wadagni» Des réactions qui, selon lui, confirment l’adhésion au-delà des clivages traditionnels.
C’est sur ce terrain que l’élu du BR a lâché sa formule la plus tranchante. « Vous allez constater que ce choix de la mouvance a tué carrément l’opposition. Aujourd’hui, l’opposition n’a pas encore de candidat, et ce retard leur est fatal. » Pour lui, l’unanimité autour de Wadagni réduit considérablement les perspectives d’une alternative crédible.
Et de conclure : « Le président Patrice Talon a accepté ce choix, il a montré qu’il est prêt à quitter le pouvoir en 2026. La mouvance s’est dotée d’un candidat capable de poursuivre la métamorphose du pays. »